Après les montagnes russes des addictions – du plaisir à la dépendance -, revenez à la sobriété avec l’hypnose thérapeutique
Jeux d’argent, achats compulsifs, cyberdépendance, porno, chocolat, sucre, tabac, cannabis, alcool, colles, solvants, protoxyde d’azote, médicaments, poppers. Le piège est partout. Et vous, résistez-vous ? Et surtout, comment allez-vous retrouver votre équilibre ?
L’addiction, comment ça marche et l’hypnose peut-elle vous aider ?
Vous ne devenez pas « addict.e » au premier contact avec une substance ou un comportement. L’usage de tabac, d’alcool, de machines à sous, d’apps de rencontre ou même de tatouages… est d’abord « récréatif. » Il devient « excessif » quand vous renouvelez votre consommation de plus en plus souvent pour retrouver un état normal et compenser le manque. On dit que votre usage devient « pathologique » quand vous perdez tout contrôle sur votre envie de consommer. Vous savez que vous vous faites du mal mais vous êtes comme emportés dans la spirale infernale de l’addiction. Alors, vous perdez votre libre arbitre et les complications médicales, psychiques et sociales déboulent.
L’hypnose thérapeutique complète la prise en charge médicale (substituts, réhabilitation médicamenteuse, etc.) chez le médecin ou en centre d’addictologie pour déjouer l’emprise de ces substances en vous aidant à retrouver un équilibre psychique et physique durable. Et si vous veniez en cabinet pour vous sevrer et retrouver votre liberté ?
Addiction ou dépendance ?
Faisons le point. Selon l’Inserm, plusieurs millions de personnes sont concernées en France. Une addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes ; on parle de trouble du comportement. Une dépendance, quant à elle, est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque ; on parle alors de trouble physiologique.
Il s’agit de pathologies qui reposent sur la consommation répétée d’une substance (tabac, alcool, drogues…) ou la pratique anormalement excessive d’un comportement (jeux, temps sur les réseaux sociaux, chirurgie esthétique…) qui conduisent à une perte de contrôle de la consommation ou de la pratique, des troubles médicaux, et des altérations de l’équilibre émotionnel et de la vie perso, pro et sociale.
Quelles complications pour les addictions ?
La perte de contrôle conduit à des tentatives répétées pour diminuer ou arrêter l’usage ou le comportement. En l’absence de prise en charge, ces tentatives conduisent fréquemment à des rechutes. Or, après une période d’abstinence, le syndrome de dépendance peut se réinstaller beaucoup plus rapidement qu’initialement. Ce processus devient alors une source de démotivation.
Il existe toutefois un espoir : la rechute rapproche de la guérison ; et hypnose et TCC peuvent vous venir en aide pour sortir du cercle vicieux de l’addiction-rechute.
Non soignées, les addictions ont des complications médicales, comportementales et sociales graves. L’usage répétitif excessif d’une substance addictive peut être à l’origine d’une overdose, d’un coma éthylique… La consommation d’alcool et de drogues augmente le risque d’accidents routiers et domestiques. Une addiction sévère non soignée peut rapidement induire la perte de la motivation, la dégradation des relations avec l’entourage, isolement, désocialisation, absentéisme scolaire voire déscolarisation, perte d’emploi, paupérisation et marginalisation.
A plus long terme, l’addiction à des substances peut provoquer de graves effets secondaires incluant les cancers associés, par exemple, à la consommation d’alcool et de tabac, des troubles neurologiques chez les consommateurs réguliers de drogues sans parler du risque de contamination par le VIH lors d’échange de seringues par les toxicos. Les troubles psychiques et cognitifs comme les troubles de l’attention, de la concentration, de l’expression, de la mémoire… sont favorisés par l’usage répété de drogues et peuvent sévèrement nuire aux résultats scolaires ou aux performances sportives et professionnelles. Les jeux d’argent, eux, sont connus pour favoriser le surendettement, les délits, la falsification de moyens de paiements… Comme au Monopoly, cela peut mener tout droit à la case prison.
Quand et à quoi devient-on addict ?
Comme on l’a vu, une addiction se met en place lorsque la consommation se fait de façon plus fréquente, qu’elle devient incontrôlée puis qu’elle entraîne des répercussions sur la sphère sociale. A noter que plus une consommation est précoce, plus le risque d’addiction augmente. L’arrivée des smartphones à l’école primaire, des Puffs et du Snus au collège, combien de parents sont confrontés à ces phénomènes marketing ? Même les sextoys se mettent à arborer des coloris fantaisie et des designs passe-partout ; on les retrouve en grandes surfaces, dans les séries et les vidéos des influenceur.ceuse.s et dans les catalogues de vente par correspondance, sans plus aucun tabou.
Le tabac est la substance la plus addictive avec l’héroïne. En France, le tabac est la première substance psychoactive consommée ; chaque jour, 27% de la population des 18 à 75 ans en consomment. Suivi de l’alcool. Chaque jour, 10% de la population en consomme. 60% des collégiens en ont déjà bu ; et près d’un quart des personnes âgées de 18 à 75 ans consomment au-delà des seuils de consommation à moindre risque. Il paraît même qu’un consommateur sur 2 en mourra pourtant qui est vraiment motivé à se sevrer ?
Les addictions les plus fréquentes sont celles relatives aux substances psychoactives réglementées – tabac, alcool -, détournées de leur usage – médicaments, poppers, colles, solvants… – ou illicites tels le cannabis, la cocaïne, l’ecstasy… D’autres substances à potentiel addictif émergent, comme le protoxyde d’azote dont les cartouches de siphons à chantilly jonchent nos rues ou sentiers forestiers ou de nouveaux produits de synthèse comme la MDMA. Toutes provoquent un effet immédiat sur les perceptions, l’humeur et le comportement, à un degré variable, et exposent à un risque de dépendance plus ou moins rapide et plus ou moins sévère.
Globalement, les addictions concernent plusieurs millions de personnes en France. L’OFDT – l’Office français des dépendances et toxicomanies – rapporte que 8% de la population adulte présenterait un risque chronique d’addiction à l’alcool en 2014 et plus d’un quart une addiction au tabac en 2019. L’usage problématique ou la dépendance au cannabis concernerait 7% des adolescents de 17 ans et 3% des 18–64 ans. Par ailleurs, l’usage régulier de cocaïne, freebase ou crack concernerait 1,6% des adultes. Les usagers problématiques de drogues seraient 350000 dont près d’un tiers rapporte avoir réalisé une intraveineuse en 2019.
Concernant les addictions liées à des pratiques, comme les jeux d’argent, les jeux vidéo, le sexe et le porno, les réseaux sociaux ou encore les achats compulsifs, les statistiques sont moins nombreuses et nécessitent d’être mieux établies. On sait cependant qu’environ une personne sur dix qui participe à des jeux de hasard ou d’argent en ligne a une pratique à risque modéré ou est un joueur excessif selon une enquête E-Games, en 2017. Pour les autres pratiques à risque, les chiffres sont plus hétérogènes.
Quels sont les bienfaits de l’hypnose face aux addictions ?
L’hypnose offre des solutions pour toutes sortes de maux ; elle est de plus en plus prisée pour solutionner nos problématiques en puisant dans les ressources présentes en nous, se procurer du mieux-être, aller au-delà des champs du possible, se libérer, se révéler, rayonner…
Face aux addictions, l’hypnose permet de pallier les effets du manque et de garder le moral pendant la période de sevrage. Elle peut vous accompagner à sortir de votre dépendance tout en brisant les liens et habitudes qui sont associés à vos poisons favoris. Quand allez-vous franchir les portes du cabinet et vous procurer du mieux-être ? Prenez rendez-vous ici et maintenant.
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